Lancaster ED412 EM-Q Le Bouveret 12/13 July 1943
Message posté...: Ven 1 Jan 2016 21:31
Quelques minutes avant minuit, les habitants du Bouveret sont réveillés par le bruit d'un avion volant beaucoup plus bas que les autres. La pluie continue de tomber et les éclairs magnétiques zèbrent la nuit noire. Tous sont sûrs qu’il va s'écraser sur le village. Il semble que Badge tourne en rond un certain temps avant que son avion ne lâche une fusée éclairante et percute la montagne à 00h55. Une terrible explosion retentit qui fait voler en éclats toutes les vitres, du Bouveret jusqu’à Montreux, dont le bruit fut entendu jusqu'à Genève. Le fuel enflammé s'écoule par les chables.
Juste après l’explosion, les secours s’organisent pour aller rechercher d’éventuels rescapés. C’est un détachement de la Cp Fus LW II/3, stationnée sur place, qui se mit en marche sous la conduite du Capitaine Massard de la II/3. Spontanément, les pompiers emmenés par M. René Curdy, la garde locale ainsi que des habitants du Bouveret se portèrent volontaires et se joignirent à la troupe.
Equipés de falots-tempêtes, ils mettent près d’1h30 pour rejoindre le lieu de l'accident pour découvrir un spectacle de désolation : toute la forêt a été détruite sur un kilomètre carré, il ne reste pratiquement plus rien de l'avion dont une bonne partie de l'épave a, du reste, été recouverte par l'avalanche déclenchée par l'explosion.
Les seules parties reconnaissables, recouvertes de fuel et de phosphore, continuent de brûler. Monté dans la journée, l’officier de renseignements de la Brigade Montagne 10 décrit la scène ainsi : "...On nous annonce que cinq cadavres ont été trouvés et il y en aurait encore deux qu'on ne peut retrouver. Tout est pulvérisé...".
Facile à voir la photo pour accéder au lieu du crash, est bien non pas du tous, c'est une pente à 60° super glissante, des crampons forestier sont nécessaire pour y monter, de plus il y a déjà 45 minutes à faire depuis le Bouveret.
Voilà ce que j'ai déjà trouvé sur place, en me cramponnant au piochon comme si c^était un piolet pour pas glisser dans le châble...
Juste après l’explosion, les secours s’organisent pour aller rechercher d’éventuels rescapés. C’est un détachement de la Cp Fus LW II/3, stationnée sur place, qui se mit en marche sous la conduite du Capitaine Massard de la II/3. Spontanément, les pompiers emmenés par M. René Curdy, la garde locale ainsi que des habitants du Bouveret se portèrent volontaires et se joignirent à la troupe.
Equipés de falots-tempêtes, ils mettent près d’1h30 pour rejoindre le lieu de l'accident pour découvrir un spectacle de désolation : toute la forêt a été détruite sur un kilomètre carré, il ne reste pratiquement plus rien de l'avion dont une bonne partie de l'épave a, du reste, été recouverte par l'avalanche déclenchée par l'explosion.
Les seules parties reconnaissables, recouvertes de fuel et de phosphore, continuent de brûler. Monté dans la journée, l’officier de renseignements de la Brigade Montagne 10 décrit la scène ainsi : "...On nous annonce que cinq cadavres ont été trouvés et il y en aurait encore deux qu'on ne peut retrouver. Tout est pulvérisé...".
Facile à voir la photo pour accéder au lieu du crash, est bien non pas du tous, c'est une pente à 60° super glissante, des crampons forestier sont nécessaire pour y monter, de plus il y a déjà 45 minutes à faire depuis le Bouveret.
Voilà ce que j'ai déjà trouvé sur place, en me cramponnant au piochon comme si c^était un piolet pour pas glisser dans le châble...